Le Mercredi 17 mai
les gisements de l’eau à Aix-Les-Bains
direction scientifique : M. Gérard Nicoud
Université de Savoie
eau de surface
eau de nappe
eau minérale
eau thermale
la sortie a débuté le matin mais il a été possible de rejoindre l’équipe pour
le pique-nique ou juste après : les points les plus importants de la visite furent
abordés l’après-midi …
organisation : Jean-Michel Berthier

Les 4 sortes d’eaux à Aix Les Bains :

eau de surface
eau de nappe
eau minérale
eau thermale
Au programme :
- le cadre géologique de la région d’Aix-les-Bains (lithologie et structure du Jura méridional et du Massif subalpin des Bauges
- le façonnement glaciaire et le comblement lacustre
- la nappe du Sierroz (eau potable ,aquifère deltaîque du Sierroz )
- le pompage au Lac (eau traitée pour l’alimentation humaine )
A partir de 14h :
- les eaux thermo-minérales des Thermes nationaux .
- Visite de la grotte aux serpents.
- les eaux minérales embouteillées d’ Aix-les-Bains à
St Simon (au Nord d’Aix-les-Bains )
- les problèmes de la protection des ressources en eaux.
pour se mettre l’eau à la bouche (!) un aperçu de la coupe
géologique

participation aux frais (documents fournis)
3 euros / personne
les publications de M. Nicoud parues dans des revues à comité de lecture :
Le Jeudi 25 mai
(cette année l’ascension tombe un jeudi !)
Journée pédagogique de géologie sur le terrain. Jeudi 25 Mai 2006 :
Visite à l’ancienne carrière de serpentine dite « du Tabor » à la
Chinarde (1850 m) dans le massif du Grand Serre (Matheysine) au départ
de St Honoré station 1500 m.
direction scientifique : M. Kerckhove
Rendez-vous à 9 h à St Honoré 1500. Retour aux voitures vers 16 h.
Itinéraire facile: chemin, prairies, mais 650 m de dénivelée totale par
le col de l’Oulière à 2024 m. Sortie annulée si conditions météo
défavorables.
Intérêt pédagogique:
contact socle – couverture sur la bordure du massif cristallin
Taillefer-Tabor ;
variation régionale du Lias de Matheysine en relation avec la
tectonique distensive jurassique ;
paléo-ophiolite du Tabor (= Chamrousse) en série inverse (nappe de
charriage varisque) ;
évocation de la paléogéographie terrestre au Paléozoïque inférieur ;
lithologie du Trias au contact du socle ;
morphologie glaciaire.
direction scientifique : M. Kerckhove
pour s’inscrire, contactez :
Michèle BARFETY
2, allée des Saules
38240 MEYLAN
04 76 90 26 73
Des documents fournis :
Participation aux frais : 3 euros / personne
informations géologiques : voir aussi le site de M. Gidon
à propos :
- du Grand Serre
http://www.geol-alp.com/drac/_draclieuxN/Gd_Serre.html
- du tabor :
http://www.geol-alp.com/drac/_draclieuxN/Tabor.html

Mercredi 18 octobre 2006
l’APBG, Le Muséum de Grenoble et le Rectorat de Grenoble (IPR de SVT)
ont proposé la conférence de Patrick Blandin sur le thème :
Biodiversité et adaptabilité durable de la biosphère
Mercredi 18 octobre à 14h30, amphi de l’IUFM
télécharger la plaquette
http://apbggrenoble.free.fr/archives/2006/patrick%20blandin1%20%281%29.pdf.html
Patrick Blandin : Quelles notions recouvre la biodiversité ?
Patrick Blandin est Professeur du Muséum national d’histoire naturelle, ancien directeur de la Grande Galerie de l’ Évolution, qui fut membre d’une commission spécialisée du Cemagref ainsi que du comité scientifique et technique nous livre ici son point de vue sur la biodiversité et quelques unes des grandes questions qu’elle soulève aux sociétés aujourd’hui.
Quelles notions recouvre la biodiversité ?
Le terme « biodiversité » évoque la diversité des espèces à la surface du globe. Titre d’un colloque tenu aux USA en 1986 et du livre qui en est issu en 1988, ce terme s’est répandu dans le grand public après le Sommet de la Terre.
Si la notion de diversité des espèces au sein des écosystèmes remonte aux années 40, la diversité du vivant s’appréhende aujourd’hui de façon plus complexe : on distingue la diversité écologique qui correspond aux différents milieux dans un paysage, la diversité en espèces d’un écosystème et enfin la diversité génétique au sein d’une espèce, distribuée entre différents individus. Ces trois niveaux de diversité sont tous à prendre en considération, car ils sont interdépendants.
Un débat se développe dans les années 60 : la diversité des espèces dans une communauté garantit-elle sa stabilité ? Les controverses se poursuivent jusqu’à la fin des années 70. En fait, dans une perspective évolutionniste, l’important est de constater que la biodiversité actuelle est héritée de l’histoire et constitue l’unique potentiel d’évolution pour l’avenir.D’où l’inquiétude provoquée par la disparition des espèces, qui a pris une nouvelle dimension dans les années 80, avec l’ampleur des pertes liées notamment à l’intense déforestation des forêts tropicales : on a alors commencé à parler de « crise » de la biodiversité. Cette prise de conscience a permis la signature, au Sommet de la Terre, de la convention internationale sur la diversité biologique. Cet évènement remarquable dans l’histoire de l’humanité n’a pas clos pour autant un débat complexe, où se confrontent les points de vue sur l’importance de la biodiversité, sur ses usages possibles, sur son appropriation…A travers le monde, selon les situations culturelles, sociales et économiques, les points de vue sont divers, voire divergents. Les pays « du Nord », s’ils revendiquent légitimement un rôle pionnier dans la conservation de la nature, ne peuvent occulter leurs responsabilités dans la crise de la biodiversité, y compris dans les pays « du Sud ». Ceux-ci, de leur côté, posent la question de l’appartenance des richesses, effectives ou potentielles, que représente la biodiversité portée par leurs territoires.